Assurer la bonne gestion d’une colocation

Assurer la bonne gestion d’une colocation

Le marché de la colocation, en plein essor, présente de nombreux avantages intéressants. Peu de carence locative, une meilleure rentabilité, la colocation ne manque pas d’atouts. Il y a, néanmoins, des démarches administratives à effectuer. On parle notamment de la gestion locative du bien, une tâche jugée fastidieuse par certains investisseurs. Les meilleurs conseils pour assurer la bonne gestion d’une colocation.

Ne pas négliger le choix du bail de colocation

En général, les colocataires d’un logement collectif ou d’un appartement sont des étudiants et des jeunes actifs. Les familles monoparentales et les séniors s’intéressent de plus en plus à ce mode de location. Dans tous les cas, il est possible de choisir entre deux types des baux de colocation :

  • Le bail commun ou bail unique
  • Le bail séparé ou bail individuel

L’option A s’avère moins contraignante pour le propriétaire bailleur des locaux. Signé par l’ensemble des colocataires, le bail commun intègre différentes règles. Elles s’appliquent à tous les signataires. Le bail unique comporte toujours une clause de solidarité.

En vertu de la loi ALUR de 2014, les colocataires se portent garants du paiement du loyer au cas où l’un des résidents. En quittant le bien, le colocataire reste solidaire durant une période maximale de 6 mois. Elle prend fin à l’arrivée d’un nouveau colocataire.

Les baux multiples sont plus complexes à gérer. Les propriétaires sont de plus en plus rares à choisir cette option.

Prévoir une convention de colocation bien détaillée

Il est difficile de gérer une activité de colocation. Des colocataires peuvent dégrader les locaux, ou pire, voler des équipements. D’où la nécessité de rédiger une convention de colocation. En acceptant de signer ce document, les colocataires doivent respecter toutes les règles instaurées par le propriétaire.

La convention de colocation permet notamment de bien répartir les charges locatives et dépenses afférentes au bien. Idem pour les réparations essentielles constatées. Il faudra donc détailler tout cela dans la convention de colocation. Il devient ainsi possible d’éviter les litiges au sein du groupe de colocataires.

Convoquer une réunion des colocataires

En tant que propriétaire d’un bien loué en colocation, il faut instaurer une relation de confiance avec ses colocataires. Pour s’y prendre, il suffit de les convoquer à une réunion. Il faudra, bien sûr, les avertir au préalable. La communication reste l’un des piliers fondamentaux de la réussite d’une colocation.

Des objectifs doivent être fixés dans le cadre de l’organisation d’une réunion de colocataires. Le propriétaire a besoin de connaître les avis des personnes résidant dans son bien. Ils servent à améliorer certaines choses comme l’aménagement des pièces communes ou la personnalisation des chambres privatives.

Définir un planning des tours des tâches ménagères

Le propriétaire-bailleur doit assurer la gestion d’une colocation et de son bien. Afin d’y parvenir, il importe de définir un planning des tours des tâches ménagères. L’objectif étant d’instaurer des règles intérieures visant à améliorer l’hygiène et la qualité de vie des occupants.

Bien entendu, le propriétaire doit connaître tous les noms des personnes vivant dans son logement. Normalement, ils sont répertoriés dans le bail de colocation (la version commune). Il ne reste plus qu’à répartir les tâches ménagères entre les colocataires. Il faudra changer régulièrement les tours pour éviter les litiges.